cherrylips

Ca t’est déjà arrivé d'aimer ? De penser qu'une seule personne pourrait te combler et que ô chançard, tu l'avais trouvée?  Oui oui oui et oui bordel de merde .Mais imagine toi que cette personne ne te voit pas, simplement parce-que sont monde à lui est tellement grand, tellement différent que tu ne t'imagines même pas avoir ta place. Parce-que il t'insupporte à force d'être si peu attentif à toi. Il te rend dingue à force d'être entouré d'un millier de filles parfois plus jolies que toi. Ca t’est déjà arrivé d'avoir envie de baisser les bras, de te dire qu'après tout, s'il estimait que tu ne devais pas en valoir la peine il avait ses raisons. Avoir la chance de rencontrer quelqu'un dont on tombe amoureuse et le laisser s'en aller par dépit...par peur de dire les choses de les hurler au point de détruire les conventions que vous vous étiez fixés...d'être rejetée pour les mots les plus sincères que tu n'avais jamais prononcés. J'ai peur et je suis perdue, j'ai envie qu'il sache, qu'il ouvre les yeux...mais à quoi bon, ca ne changerait rien...ca me placerait dans la catégorie bien remplie des "une des plus". Alors par orgueil parce que je n'ai jamais faire pareil que tout le monde, je le hais autant que je l'aime. Je suis froide autant que je rêverais d'être contre lui, dans ses bras, dans son regard...Lui, juste lui, sans son monde, sans son physique, son fric et sans toutes ces choses qui font qu'il devient aveugle aux autre, qui font qu'il est autant entouré. J'aime l'écouter parler, son esprit, ses mots, son humour, lui, lui, lui. La vie n'est pas un conte de fée, je l'ai compris quand je devais avoir 6ans...du coup, ca fait moins mal de ne pas espérer mais même sans la chute, la situation reste blessante...Alors comme une idiote, je fais partie de son monde pare qu'il ne saurait en être autrement, je lui dis des mots qui en cachent des autres...je lui fais des compliments qui en traduisent un millier de plus, je l'écoute parler, je le regarde comme si je devais mémoriser chaque facettes de son visage, je le regrette, je l'imagine, je le déteste...tout ca à travers cette carapace que je me suis forgée..Je hais les sentiments, je hais être dans cette obligation d'éprouver quelque chose d'aussi dévorant. Je suis passive face à la situation et j'en viens à le haïr de me rendre si dépendante, si stupide, si fragile, si inutile...Espèce de conne.

un endroit ou deverser sa colère sans que celle-ci n'ait de répercussions...un endroit ou hurler sa haine..sans en entendre l'écho...un jardin secret , un monde différent de celui qui m'étouffe au fils des jours..qui sait , nous nous sommes peut-être déja rencontrés après tout...je vis dans mon anonymat ,carapacée par ma peur de la vérité...de ma vérité, je me cache derière de faux-semblants  pour permettre aux choses de suivre leur cours...

J’aimerais tant dire que je la hais, que je la déteste...Qu’elle peut crever la bouche ouverte sans que je ne daigne lui accorder un regard. Mais non. Car s'il est aisé de mentir, il l'est moins de s'avouer la complexité de nos émotions...je l'aime...Je lui dirais milles fois par jours sans attendre la moindre réponse, je suis attachée à elle, à son ombre, à ses pas. Entendre sa mère vous dire avouer l'horreur qu'elle contient en elle, la laisser se reposer sur vote épaule au risque de vous effondrer en cachette 

Combien de fois n'ai-je pas attendu, le front collé contre la fenêtre pour voir si le jour de ton départ était arrivé. Tu le savais, tu savais quel mal déchirait mes entrailles lorsque que tu me parlais de lui, lorsque tu attendais que je te dise "oui, c'est un connard"...Mais on ne demande pas à un enfant de choisir entre son père ou sa mère, surtout quand au fond, "ca ne va pas si mal, c'est juste un moyen de relâcher la pression"...je parais forte mais je ne le suis pas. Pourquoi ne l'as tu pas remarqué dans mon regard? N'est-ce pas le rôle d'une mère que de protéger ses enfants...Quel est ton rôle? À quoi sers-tu? Je suis liée à ta vie, je n'imagine même pas le mienne sans toi, au fond, tu es une sorte de modèle...Peut-être pas le meilleur à suivre, mais un modèle quand même. 

J'aurais tellement de choses à te dire...tellement de larmes que j'aimerais te partager...te voir verser, mais je me résigne à ne t'adresser que des mots perdus contre des réponses futiles. Essaie de me repousser, je reviendrai et je resterai, te reflétant l'ombre de ton corps, la douleur de ton regard voilé...je ne suis que ton reflet après tout, une partie de toi que tu ne veux pas assumer 

Mais comment ?deviens un mouton de la société ? Un parmi tant d’autres évoluant tout au long du regard des voyeuristes sadiques ? Une sorteuse dévergondé  fumant trop, buvant trop ,***** trop ?
Une habituée de la nuit, des cafés des soirées, une odeur  de tabac froid accompagnée d’une gueule de bois les samedis et dimanches  matin ???Une accro au shopping qui ne se rend pas compte qu’elle achète pour combler un manque, se construisant une image tout au long de sa garde robe. Une fille à papa fière de l’être uniquement le jour de son argent de poche. 

Un pur produit de consommation, la société me fait évoluer tout au long de son évolution …enfant de la société jusqu’au bout des ongles (rouge-cerise) La superficialité en toute simplicité mais peut on parler de superficialité à partir du moment où j'♥ ma vie, mon look, mon image...à la limite juste d'un manque flagrant d’originalité….et encore parce-que pour qu’il y ait originalité il faut une norme et je ne crois pas en celle-ci...Alors qui-suis-je ??La question est immense et la réponse improbable…quelqu’un parmi tant d’autres...

"tous les jours un nouveau look, tous les jours une nouvelle vie"

re-bonjour, chers visiteurs ou vide auquel je m'adresse (allez savoir)...Pour commencer d'une manière assez littéraire, je dirais que je pense que Proust avait raison...je m'explique

Je pense (enfin pas vraiment puisque je reprends les idées d'un autre) que nous sommes en constante représentation avec le monde extérieur, il n'y a que lorsque nous sommes plongé en nous, dans une espèce d'auto-analyse que nous pouvons espérer être un minimun sincère.Soyons sérieux, qui peut prétendre ne pas avoir un rôle à tenir en présence de son entourage?...Il ne faut pas non plus exagérer je sais bien que certaines personnes sont plus proches de nous que d'autres qu'il nous arrive en leurs présences à tendre vers une certaine sincérité mais (d'ou mon principe de jardin secret...même si je n'en ai pas inventé le principe) il n'empêche qu'il existera toujours certains non-dits, certaines choses que l'on sait qu'il est préférable de garder pour nous. Je ne suis pas comme je donne parfois l'impression d'être : délurée, fêtarde, dépensière(..enfin si ca bien), je pense que je peux même donner l'impression d'être superficielle sous certains de mes aspects...et pourtant! Malgré tout, j'aime cette vie, j'aime ce second "rôle", serais-je en pleine crise de schizophrénie? Non bien-sûr que non, malgré tout je sais bien que jamais je ne pourrai dire des choses du genre "je n'ai pas autant confiance en moi que j'en donne l'air", "l'avenir me fiche une peur atroce", "j'ai peur d'aimer parce-que j'ai peur d'être abandonnée"...Tant de mots qui sonneraient mal dans l'oreille de ceux qui ce sont fait une image de moi selon celle que je donne.

Pourquoi? parce-qu'ils comptent sur moi pour conserver cette image, parce-que si on se mettait tous à avoir le cran de dévoiler nos pensées les plus intimes notre vie et celle de nos amis serait chamboulée, toute les évidences sur lesquelles on comptait s'envoleraient si haut qu'il serait impossible de les rattraper, de les remplacer, de les ignorer.

                     ...Je suis une commédienne, le monde est ma scène.

Je suis indécise sur mes sentiments lorsque je sais ce que je représente pour toi...

Parlons de lui à la 3ième personne du singulier puisqu'il ne lira pas cet article, il ne saurait pas : c'est mon jardin secret pour lui et pour mon entourage...parce-que j'ai besoin d'extérioriser les choses sans faire de la peine à quiconque.Comme je le disais précédemment l'art de la bienséance. Alors je m'adresse à vous et à personne puisque je ne vous connais pas et que c'est le but recherché.

Je me suis toujours dit que l'amour ne me concernait pas, je suis trop terre à terre, trop indépendante pour m'attacher à quelqu'un. Puis je l'ai rencontré et mon avis n'a pas changé...il n'est pas le premier, il ne sera pas le dernier et pourtant il y a cette indescriptible émotion qui me fait le hair et l'aimer...je ne suis pas indifférente à sa personne (allez savoir pourquoi lui et pas un autre). Longtemps je me suis dit que tromper n'était pas interdit, c'était juste un moyen de se divertir, de ne pas se lasser...Dans ce domaine mon opinion a changé quoique je conserve certains fantasmes dont il ne fasse pas partie...Suis-je un monstre?   Oui, sûrement et pourtant le laisser partir serait me laisser mourir...il me plait...il est beau, plus agé que moi,  intellingent, timide puis entreprenant, trop sérieux quand il ne faut pas et pas assez quand il le faut, il m'aime..Je crois que je ne le mérite pas enfin ca n'est pas à moi à décider ce genre de choses, je ne sais pas si je suis heureuse avec lui je sais juste que je serai malheureuse sans lui...A choisir je préfère la sécurité du bonheur indécis.                                                                                                                 

                                                                                                                             Ai-je tord?

Pensez-vous qu'il faille vivre seul pour vivre heureux?

Je suis de plus en plus décue de l'attitude des personnes qui m'entourent...La bienséance nous oblige à nous taire et pourtant mon bien-être dépend de l'évolution des évènements.

L'égoisme s'insère en nous et nous détruit la moindre parcelle d'auto-évaluation ce qui fait qu'au lieu de nous remettre en question...nous remettons les autres en question

....Ne serait-ce pas ce que je suis en train de faire?

Non sincèrement, rassurez-moi, existe-t-il encore des personnes capables d'écouter les autres sans attendre impatiemment le moment où ils pourront s'écouter parler?

                                                                                                ...I just wanna be free in this way.