AVANT-PREMIERE

re-bonjour, chers visiteurs ou vide auquel je m'adresse (allez savoir)...Pour commencer d'une manière assez littéraire, je dirais que je pense que Proust avait raison...je m'explique

Je pense (enfin pas vraiment puisque je reprends les idées d'un autre) que nous sommes en constante représentation avec le monde extérieur, il n'y a que lorsque nous sommes plongé en nous, dans une espèce d'auto-analyse que nous pouvons espérer être un minimun sincère.Soyons sérieux, qui peut prétendre ne pas avoir un rôle à tenir en présence de son entourage?...Il ne faut pas non plus exagérer je sais bien que certaines personnes sont plus proches de nous que d'autres qu'il nous arrive en leurs présences à tendre vers une certaine sincérité mais (d'ou mon principe de jardin secret...même si je n'en ai pas inventé le principe) il n'empêche qu'il existera toujours certains non-dits, certaines choses que l'on sait qu'il est préférable de garder pour nous. Je ne suis pas comme je donne parfois l'impression d'être : délurée, fêtarde, dépensière(..enfin si ca bien), je pense que je peux même donner l'impression d'être superficielle sous certains de mes aspects...et pourtant! Malgré tout, j'aime cette vie, j'aime ce second "rôle", serais-je en pleine crise de schizophrénie? Non bien-sûr que non, malgré tout je sais bien que jamais je ne pourrai dire des choses du genre "je n'ai pas autant confiance en moi que j'en donne l'air", "l'avenir me fiche une peur atroce", "j'ai peur d'aimer parce-que j'ai peur d'être abandonnée"...Tant de mots qui sonneraient mal dans l'oreille de ceux qui ce sont fait une image de moi selon celle que je donne.

Pourquoi? parce-qu'ils comptent sur moi pour conserver cette image, parce-que si on se mettait tous à avoir le cran de dévoiler nos pensées les plus intimes notre vie et celle de nos amis serait chamboulée, toute les évidences sur lesquelles on comptait s'envoleraient si haut qu'il serait impossible de les rattraper, de les remplacer, de les ignorer.

                     ...Je suis une commédienne, le monde est ma scène.